Billy Summers — Stephen King

Le dernier contrat. La mission paraît simple et sa rémunération garantit une retraite assez douce à Billy qui allie prudence, moralité et ténacité, un mélange parfois contradictoire et dangereux dans sa profession.

Stephen King n’a pas besoin d’épouvante ou de paranormal pour captiver son lecteur sur plus de cinq cents pages. Avec une sobriété qui lui faisait parfois défaut, il se glisse dans la peau d’un tueur à gages qu’on se surprend à aimer et s’engage sur des terrains risqués tels que la guerre en Irak. Malgré l’aspect dramatique des situations, il n’immerge pas le lecteur dans une noirceur pesante ou indigeste. Maniant les rebondissements sans tapage, il nous offre un roman à part dans sa carrière prolifique.